5 raisons qui nous empêchent de maigrir

perdre du poids, ce n'est pas seulement une histoire de calories, d'autres facteurs moins connus ont une importance primordiale

1. Une flore intestinale perturbée De récentes études menées sur des souris suggèrent que l'absorption des calories peut être modifiée selon la composition de la flore intestinale. Ainsi, un déséquilibre peut favoriser la prise de poids, sans que l'on mange forcément plus ! On aurait même observé que certaines mauvaises bactéries en excès, de la catégorie des "Gram-" favorisaient la formation de lipopolysacharides, des substances qui passent dans le sang et provoquent, par un processus inflammatoire, surpoids et diabète. Conseil : boostez votre flore intestinales en la nourrissant de fruto-aligosaccharides, présents dans les oignons, les artichauts, les endives ou encore les bananes. Ces substances favorisent le développement de bactéries bénéfiques au niveau du côlon, les bifidobactéries, qui luttent à leur tour contre la prolifération des mauvaises
2. Des nuits blanches...ou trop courtes Sous l'effet du manque de sommeil, l'estomac sursécrète une hormone, la ghréline, qui déclenche des pulsions alimentaires. Ainsi, toute dette de sommeil peut entraîner une prise de poids à des degrés variables, aussi bien chez les adultes que chez les enfants. Sans oublier que ce manque a également des incidences sur la mémoire, la vigilance, ainsi que sur nos défenses immunitaires, qui deviennent moins performantes, contre les virus et les bactéries. Conseil : bien que le temps de sommeil ait tendance à se réduite (nous dormons environ 1h30 à 2 h de moins par nuit qu'il y a cent ans), il est impératif de vous ménagez des soirées sans sorties, où vous pourrez vous coucher tôt et atteindre ainsi votre quota de sommeil.
3. Trop de stress Sous l'effet d'une contrariété, nous sommes nombreuses à nous réconforter avec un petit carré de chocolat...voire avec la tablette entière ! Mais cet aspect "compensatoire" n'est pas seul responsable de la prise de poids. Une étude américaine a montré que le stress exerçait un effet direct sur l'accumulation de graisses et la prise de poids. Grand responsable, le NPY, un peptide produit par le cerveau. Sécrété en excès, en cas de stress répétés, il stimule la formation de tissu adipeux. Conseil : dans l'idéal, il faudrait arrêter de stresser. Difficile à réaliser ! en revanche, on peut pratiquer une activité physique, souveraine dans les tensions, ou se détendre grâce à des exercices de respiration, des massages, un bain chaud.
4. Une alimentation riche en mauvais acides gras Créés lors du procédé de transformation industrielle d'huiles en matières grasses solides, les acides gras "trans" (ceux qui augmentent le mauvais cholestérol et le risque de maladies cardio-vasculaires) se trouvent dans de nombreux produits ; viennoiseries, biscuits sucrés et apéritifs, margarines obtenues par hydrogénation, pâtes à tartiner, frites... Leur présence n'est pas obligatoirement mentionnée sur les étiquettes mais la législation évolue. Et de plus en plus d'industriels commencent à réduire les quantités utilisés. Conseil : pour les limiter, lisez très attentivement la composition des produits et renoncez à ceux qui mentionnent la présence d'huile végétale hydrogénée, forcément synonyme d'acides gras "trans"
5. Des médicaments mal adaptés Si on sait que globalement des antidépresseurs et, chez certaines femmes quelques pilules (à base de désogestrel notamment), stimulent l'appétit, on ne sait pas toujours que certaines molécules contenues dans les médicaments peuvent avoir un effet indésirable, à divers degrés : ceux prescrits contre les allergies (cyproheptadine), les migraines (pizotifène), le diabète (glitazone). Conseil : si vous constatez une prise de poids inexpliquée ou si vous avez la moindre question par rapport à un médicament, parlez en à votre médecin. Dans la plupart des cas, il pourra trouver une solution afin de limiter les effets secondaires.

la pollution en question ?
Habiter près d'usines ou d'autoroutes pourrait faire grossir ? Menées sur des animaux, puis confirmées sur l'homme grâce à des prélèvements de tissus, des expériences ont montré que la fonte des graisses qui se produit naturellement la nuit est bloquée lors de l'exposition à différentes substances, dont le benzol(a)pyrène, un hydrocarbure dégagé lors de combustions (procédé industriels, chauffage urbain, gaz d'échappements..) Volatif, ce composé se trouve ainsi dans l'atmosphère à diverses concentrations (alentours d'usines ou de grands axes routiers) mais aussi dans les aliments grillés au barbecue et noircis. Pas très rassurant ? Mais difficile de passer au travers

Source Top santé nov 2007